CONSEILS DE REDACTION

 

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Les directives qui suivent doivent permettre à l’étudiant de rédiger une étude répondant à un minimum de normes caractéristiques d’un travail universitaire rigoureux. En l’occurrence, le travail de fin de premier cycle (TFC) sera conçu sur le mode d’une dissertation au sens d’une étude scientifique, objective et critique. À ne pas confondre avec un exercice de rédaction dénué de toute forme contraignante, elle vise à l’apprentissage d’une forme d’écriture où se rejoignent la précision, la rigueur et la cohérence d’un propos strictement délimité ; – dans notre cas : d’une question philosophique (« Le problème de l’analogie », « L’allocation universelle gage d’équité sociale ? », « Existe-t-il une suite finie des nombres premiers ? »…). Comme on peut vite le remarquer, de telles questions peuvent donner lieu à des dissertations de plusieurs centaines de pages. Aussi est-il capital de délimiter son sujet en privilégiant un auteur (« Le problème de l’analogie dans le Commentaire à la Métaphysique de Thomas d’Aquin »), les protagonistes d’un débat (« L’allocation universelle gage d’équité sociale ? Van Parijs vs Paine ») ou une période chronologique déterminée (« Existe-t-il une suite finie des nombres premiers ?. L’apport de l’informatique au cours des trente dernières années »).

À l’occasion de ce travail, l’étudiant s’initiera à la recherche en faisant preuve de sa capacité à faire, sous la direction d’un professeur, l’état de la question choisie (fixation des terminus a quo et terminus ad quem du problème, quelles en sont les interprétations majeures, quelle en fut l’évolution…). En particulier, il manifestera son aptitude à
 

  • maîtriser la littérature scientifique relative à cette problématique philosophique et à la traiter de manière informée et cohérente ;
  • utiliser de façon pertinente les outils de recherche en satisfaisant aux critères scientifiques en vigueur ;
  • argumenter et rédiger de façon correcte, claire et structurée.

L’étudiant déterminera son sujet en accord avec le professeur de son choix. C’est à l’étudiant qu’il revient de prendre l’initiative de s’adresser à ses professeurs en fonction de leurs spécialités ou des sujets qu’ils proposent et de décider sous la direction de qui il souhaite travailler. Si le promoteur pressenti se juge incompétent en la matière ou tout simplement surchargé, ou s’il n’adhère pas au projet de l’étudiant, il orientera celui-ci vers un autre collègue ou lui suggérera de nouvelles pistes de réflexion. Le thème du travail doit recevoir l’agrément du promoteur que l’étudiant doit rencontrer régulièrement en cours d’année suivant l’agenda prévu à cet effet. En particulier, l’étudiant déterminera l’objet de son travail pour la fin octobre au plus tard, remettra au secrétariat son sujet approuvé et contresigné par le promoteur et déposera son travail selon les échéances établies par la faculté. Enfin, c’est avec son promoteur que l’étudiant déterminera les modalités de réalisation qui conviennent le mieux à la nature de son travail. Celles-ci peuvent en effet varier selon la période étudiée – les conventions de recherche en philosophie médiévale ou en philosophie contemporaine ne sont pas les mêmes par exemple –, selon la méthodologie – diachronique ou synchronique par exemple – ou encore selon le style de l’auteur étudié – Pascal ou Husserl par exemple.